Vingt-et-une associations de l’Afrique de l’ouest se mobilisent pour un accès des jeunes à des informations fiables et des services de qualité sur la santé sexuelle et reproductive, à la faveur d’une campagne dénommée #JeVeuxSavoir via les réseaux sociaux. Selon une note d’information parvenue à l’AIP, cette mobilisation a débuté en mars avec des témoignages vidéos, des bandes dessinées et des messages d’information et de sensibilisation. L’objectif étant de montrer que l’Education complète à la sexualité (ECS) peut transformer la vie des jeunes. A l’occasion de la journée du 28 mai qui marque à la fois la journée mondiale d’action pour la santé des femmes et la journée mondiale de l’hygiène menstruelle, la campagne #JeVeuxSavoir a permis d’informer des jeunes sur les connaissances nécessaires sur plusieurs thématiques. Au vu de la crise sanitaire liée au COVID-19, les 21 associations de la sous-région ouest-africaine veulent une plus grande contribution des jeunes à la baisse des grossesses non désirées, des taux de VIH et autres IST mais aussi, développer la capacité des jeunes à prendre des décisions éclairées, à communiquer, à maîtriser les risques et à favoriser des relations respectueuses. Un engagement clair et fort des autorités sanitaires et éducatives a été sollicité en vue de développer les programmes dont les jeunes ont besoin en matière de santé sexuelle et reproductive, souligne le document. La campagne #JeVeuxSavoir a déjà touché plusieurs centaines de milliers de personnes dans six pays que sont le Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire,Mali, Niger et Sénégal.
Les 21 associations, initiatrices de cette campagne sur la santé sexuelle et reproductive, sont membres du réseau Alliance Droits et Santé, des jeunes citoyennes engagées et des artistes.