La réouverture des établissements préscolaires, primaires et secondaires, décidée par le gouvernement, est effective à Bouaké, a constaté lundi l’AIP. Dans la quasi-totalité de ces établissements, les mesures barrières édictées par le conseil national de sécurité (CNS) sont globalement respectées. Les personnels administratifs et enseignants ainsi que les élèves pour la plupart portes des cache-nez, des dispositifs de lavage des mains sont disposés à l’entrées des écoles et dans chaque classe dans le meilleur des cas, des gels hydroalcooliques sont également disponibles et la distance d’un mètre entre les élèves est également respectée. Cette dernière mesure barrière a été rendue possible par l’instauration d’un système de cours par alternance. Les classes à grand effectif sont scindées en deux groupes d’élèves et ces groupes d’élèves prennent les cours à tour de rôle soit par demi-journée, soit chaque deux jours. « Chez nous au lycée moderne TSF nos effectifs par classe ont été scindés en deux groupes. Et les élèves sont assis un par table de sorte à respecter la mesure de distanciation », rassure le proviseur, Akpa Séraphin. Ce dernier précise, d’ailleurs, que le port des masques est rendu obligatoire pour tous les personnels enseignants et d’encadrement ainsi pour tous les élèves. « Un élève ou un enseignant qui ne porte pas de masque ne sera pas admis en classe », a-t-il prévenu. « Ce matin, nous avons sillonner cinq grands groupes scolaires en compagnie de Mme l’inspecteur, notamment, TSF 4, TSF Sud, BASSA, Ex-filles et IRDO pour nous assurer de l’effectivité des cours. Notre constat, c’est que les cours ont repris et les mesures barrières édictées par le gouvernement sont respectées ainsi que les dispositions pratiques adoptées par le ministère qui recommandent de scinder les effectifs des classes en deux », a fait savoir le chargé de communication de l’IEP Bouaké Air-France, Guéi Faustin. Ce dernier a déploré, cependant, l’absence de quelques élèves au groupe scolaire TSF-BASSA du quartier Air-France où les parents, par mesure de prudence, n’ont pas laisser leurs enfants venir à l’école.