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Education / France – Cours en ligne : « On constate une certaine baisse de l’absentéisme »

Après un mois d’enseignement à distance, l’École internationale bilingue de Paris tire des enseignements positifs de cette révolution culturelle. C’est une révolution copernicienne qui est demandée depuis deux mois à l’Éducation nationale. Les presque 62 000 établissements scolaires du second degré accueillant 12 393 000 élèves ont fermé leurs portes. Ils ont été contraints d’organiser un enseignement à distance. Toutes les écoles privées et publiques n’ont pas passé l’obstacle avec le même succès. Certaines ont transformé les parents en assistants d’éducation, en répétiteurs, voire en profs à plein temps, tandis que d’autres ont su répondre au défi. Certains écoles, collèges ou lycées – une minorité soyons juste – se contentent d’envoyer des polycopiés et des exercices à faire chez soi. D’autres suivent les élèves jour après jour grâce à des plateformes en ligne. En tenant compte des vacances de printemps, voilà au moins un mois que petits et grands sont séparés. Et conversent par écrans interposés ou s’échangent des examens, des corrections et in fine des notes. Les disparités sont grandes : selon les établissements, selon la qualité des professeurs, selon le taux d’équipement en matériel informatique des élèves, selon l’ambiance qui règne à la maison au moment où l’on se connecte, selon la bonne volonté des uns et des autres, etc. À Paris, l’École internationale bilingue a très tôt senti que le confinement interdirait aux élèves de se rendre en classe. Jean-Pierre Davasse, chef d’établissement du collège a préparé ses équipes pédagogiques à cet éloignement provisoire. Les professeurs continuent d’enseigner à leurs élèves grâce à la plateforme Zoom. Les parents sont ravis. « Une dizaine de jours avant l’allocution du Président de la République à propos du confinement, nous avons reçu un mail de l’école nous informant que les professeurs allaient suivre une formation pour pouvoir assurer la continuité pédagogique des enfants en visioconférence, témoigne la mère d’un élève de 5e. Si bien que le premier jour du confinement, les enfants étaient prêts pour avoir cours, 7 heures par jour, comme si presque rien n’avait changé. J’ai été frappée de voir que la plupart de mes amies ont passé leur confinement à tenter de remplacer les profs qui se contentaient d’envoyer des polycopiés à faire à la maison… Comment voulez-vous, dans ce contexte, que les parents puissent se consacrer au télétravail ? Que certaines écoles n’aient pas été réactives au tout début du confinement, cela est compréhensible. Mais qu’à la fin du mois d’avril, certaines écoles n’aient toujours pas trouvé des modes alternatifs, cela me paraît incompréhensible ! » s’emporte-t-elle. Jean-Pierre Davasse tire aujourd’hui les premiers enseignements de cette école à distance. À l’EIB, pas de décrochage ni de désertions. Les retours des élèves, des parents et des professeurs sont très largement positifs. Précisons néanmoins qu’il s’agit d’un établissement privé accueillant des enfants plutôt favorisés. Un (bon) exemple qui devrait faire école… Le Point : À quel moment avez-vous compris que vous alliez organiser des cours à distance ? Jean-PIerre Davasse : La question des cours à distance s’est vraiment posée plusieurs semaines avant la décision de M. le président de la République. Tout s’est vraiment accéléré 15 jours avant l’annonce grâce à l’impulsion donnée par la direction générale du groupe EIB. Nous devions impérativement réfléchir à une solution alternative dans le cas où cette situation de confinement venait à être décidée dans ce contexte épidémique. De plus, nous avons la chance d’appartenir à un grand groupe international d’éducation qui nous informait régulièrement de la situation notamment en Italie et des différentes évolutions des décisions sur place. Dans cette logique de prudence, il a fallu choisir rapidement le meilleur support pédagogique et former les enseignants et les personnels non enseignants du groupe. Comment avez-vous choisi la plateforme puis formé les professeurs ? Nous avons défini un cahier des charges, car nous voulions une plateforme qui permettait d’avoir une interaction aisée entre les élèves et le professeur, projeter des documents, les modifier en direct et assurer la sécurité de tous. Nos équipes ont mené ensuite un travail très conséquent de test des différentes plateformes et des solutions informatiques de visioconférence capables d’assumer un très grand nombre de connexions simultanées tout en offrant une ergonomie intéressante. Une fois le choix de la plateforme effectué, la priorité a été de lancer, dans un délai très contraint, la formation des enseignants. Ces formations ont porté sur les aspects techniques, mais aussi sur les stratégies pédagogiques à mettre en œuvre lors de cours à distance. L’ensemble de ces formations ont eu lieu à distance ou en présentiel hors du temps de travail habituel des enseignants et des autres personnels. Nous devons saluer la mobilisation générale de tous les personnels. Ils ont été remarquables une fois de plus. Nous avons aussi la chance de compter parmi les équipes des professeurs formateurs dans le domaine des usages numériques qui assurent des formations régulières à tous nos personnels. La coordination et la mobilisation générale ont été des éléments clés pour être prêts dès le lundi 16 mars dans les écoles primaires, les collèges et les lycées du groupe EIB. Mais nous devons faire preuve d’une très grande humilité, car sans cet engagement des personnels, il ne nous aurait pas été possible d’accompagner aussi rapidement l’ensemble des élèves et des familles. Concrètement, qu’est-ce qui change pour les élèves ? Cela change beaucoup de choses. Notre priorité a été d’assurer une continuité pédagogique quotidienne tout en maintenant le lien entre les élèves et les professeurs et entre les élèves eux-mêmes. Il est vrai que la population de l’établissement est fortement équipée en matériel numérique. Pour les familles ne possédant pas le matériel nécessaire, nous avons mis en place un système de prêt avec le matériel de l’établissement. Cela a été plutôt fluide et serein. Les annonces ont été faites aux familles très rapidement, facilitant l’organisation. Nous avons aussi fait le choix de maintenir l’emploi du temps traditionnel des élèves afin de garder le rythme quotidien tout en raccourcissant légèrement certains cours et en adaptant les modalités spécifiques à l’enseignement à distance par visioconférence. Toutes les disciplines sont représentées dans l’emploi du temps des élèves et ceux-ci bénéficient d’une heure de vie de classe par semaine pour faire un point et s’exprimer sur leur ressenti. Concrètement, les élèves gardent un rythme scolaire quotidien et les volumes horaires sont globalement conservés. En revanche, rien ne remplace totalement la vie d’une classe dans un établissement. Et c’est peut-être ce qui leur manque le plus. Nous essayons d’accompagner et de rassurer les élèves tous les jours. Il faut d’ailleurs saluer leur investissement car ils sont majoritairement présents. Nous n’avons pas à déplorer de phénomène d’absentéisme. Nos équipes sont aussi très mobilisées dans le contrôle quotidien de l’assiduité et l’accompagnement des familles. Nous devons néanmoins rester vigilants, car pour les élèves cela peut être fatigant à certains moments.

Date de publication24/04/2020

Sourcelepoint.fr

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