Libreville, Le ministre de l’Education nationale, Patrick Daouda Mouguiama tient à rassurer la communauté éducative sur le fait que 2/3 des programmes ont été couverts lorsque le premier cas de COVID-19 a été déclaré dans le pays. Contrairement à une rumeur très répandue et brandissant le spectre d’une année blanche en vue, le ministre de l’Education a tenu à rassurer l’ensemble de la communauté éducative sur le fait qu’une telle hypothèse ne saurait être envisagée dans la mesure où «l’année scolaire était au 2/3 lorsque les cours ont été arrêtés» pour cause du COVID-19. Patrick Daouda Mouguiama a également écarté une rumeur abondamment distillée sur la toile annonçant la reprise des classes lundi. «Les cours ne peuvent pas reprendre le 4 mai comme annoncé dans les réseaux sociaux. Nous travaillons sur le réaménagement du calendrier scolaire. Nous communiquerons le moment venu», a-t-il indiqué. Le ministre de l’Education nationale a dit s’en tenir aux prévisions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) selon lesquelles le pic de cette épidémie pourrait être atteint entre fin mai et fin juin en Afrique. Cet enseignant de l’université Omar Bongo de Libreville en a profité pour dresser un bilan satisfaisant des premiers enseignements dispensés via la télévision nationale gabonaise et disponibles sur Facebook, YouTube ainsi que sur la plateforme du ministère. Quant aux 105 000 élèves en classes d’examens et vivant dans des localités dépourvues des réseaux sociaux, d’énergie électrique et autres moyens modernes de communication, le gouvernement en partenariat avec l’UNESCO élaborent des cahiers pédagogiques qui leur seront acheminés.