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Face à la pandémie de COVID-19, la jeunesse africaine agit et innove pour plus de résilience

La Journée internationale de la jeunesse, célébrée le 12 août, a été l’occasion de nous intéresser une fois de plus aux jeunes qui se sont illustrés dans la riposte à la crise de COVID-19 à travers leurs innovations. Des innovations que la communauté éducative peut soutenir en renforçant les systèmes éducatifs, essentiels pour renforcer les capacités de résilience des individus face aux crises futures et les doter des compétences nécessaires pour innover davantage, afin de nous sortir de la crise actuelle. La pandémie de COVID-19 met à rude épreuve la résilience des systèmes éducatifs, des économies et du marché du travail. Elle met également en évidence la fracture numérique, les inégalités de revenus et la fragilité de la main-d'œuvre à travers le monde. En Afrique, le virus a empêché des millions d'enfants et de jeunes de poursuivre leurs scolarité, contribuant ainsi à exacerber une crise de l'éducation déjà forte. Selon l’Organisation internationale du travail, les jeunes ont été touchés de manière disproportionnée et souffrent des nombreuses pertes d’emplois enregistrées depuis le début de la pandémie. Pourtant, malgré ces revers, les innovations des jeunes dans les domaines de l'éducation, de la santé et d'autres secteurs se sont multipliées. Les jeunes à travers le monde ont pris des mesures pour empêcher la propagation du virus et atténuer son impact. Tel était le postulat de base de mon intervention dans le cadre d'une discussion lancée sur Twitter à l’occasion de l’édition 2020 de la journée internationale de la jeunesse. De manière spécifique, il s'est agi pour moi de montrer la manière dont les innovations des jeunes ont conduit à une action mondiale contre la pandémie de COVID-19. La discussion a été organisée en collaboration avec le FAWE et le GIMAC. Ces initiatives mettent en évidence la nécessité d'une action immédiate et importante pour atténuer les effets à long terme de cette crise sur l’éducation. Les jeunes finiront par prendre les devants dans les processus de reconstruction des pays après cette crise. Mais d'ici là, de nombreux enfants et jeunes sont déscolarisés, sans possibilité d'apprendre, et cela réduit davantage leur potentiel de gain à vie et la qualité de leur vie future. Nous devons commencer à investir dans les jeunes dès aujourd'hui. Faire face à la crise avec les jeunes comme partenaires stratégiques Les jeunes âgés de 14 à 24 ans représentent un cinquième de la population africaine, et leur nombre devrait augmenter au cours des trois prochaines décennies. Les jeunes africains sont donc la source la plus importante de capital humain pour le continent et constituent son moteur de croissance. Pour faire face à cette crise avec succès et « reconstruire en mieux » et à long terme, les dirigeants africains doivent établir un partenariat stratégique avec les jeunes pour tirer parti de leurs innovations, de leurs idées créatives, de leur travail et de leur ingéniosité. Le moyen le plus important pour les dirigeants africains de s'engager résolument avec les jeunes est d'investir dans une éducation de base de qualité. Pour ce faire, la pédagogie de l'éducation en Afrique doit changer. L'apprentissage de base doit se faire en fonction des besoins de l'économie locale certes, mais également permettre aux jeunes d’être compétitifs à l'échelle mondiale. L'éducation doit se concentrer sur des compétences clés telles que la littératie, le calcul, la résolution de problèmes et la pensée critique. Ces compétences sont nécessaires pour achever l'enseignement supérieur et la formation professionnelle, ainsi que pour accroître l’employabilité des jeunes. Elles sont également à la base des innovations nécessaires pour se reconstruire après la pandémie de COVID-19. Comment la jeunesse africaine innove-elle dans sa réponse à la pandémie de COVID-19 ? La pandémie de COVID-19 a mis en évidence la capacité des jeunes africains à innover en temps de crise. Les réponses mises en œuvre au niveau des communautés constituent une partie importante de la lutte contre cette pandémie, et c'est à ce niveau que de nombreux jeunes ont fait preuve de leadership en devenant des intervenants de première ligne. Ils ont relevé le défi de diverses manières, allant de la lutte contre la désinformation dans leurs communautés à la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation au lavage des mains. Ils ont proposé des idées et mené des actions, organisé des discussions et diffusé des informations via les médias sociaux et des campagnes de sensibilisation du public, sauvant d'innombrables vies. Au Ghana, où le soutien du GPE à la riposte au COVID-19 soutient la continuité de l’apprentissage, la réorganisation et la résilience du système éducatif (au niveau de l’éducation de base, notamment), le jeune ingénieur Richard Kwarteng et son frère Jude Osei ont développé un lave-mains à énergie solaire. La bassine est équipée de capteurs et d'une alarme pour s'assurer que les mains sont lavées pendant 20 secondes, conformément aux directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les frères travaillent également avec le gouvernement ghanéen pour déterminer si des bassines supplémentaires peuvent être produites et distribuées dans les différentes villes du pays. Au Cameroun, où le soutien du GPE aux efforts de riposte au COVID-19 soutient le retour à des écoles sûres et protectrices grâce à des mesures d'hygiène telles que la désinfection des écoles et la mise en œuvre de programmes de lavage des mains, l'association Local Youth Corner a lancé la campagne One Person One Hand Sanitizer qui a produit et distribué plus de 10.000 bouteilles de désinfectants pour les mains aux communautés. La campagne met également l'accent sur la sensibilisation aux pratiques d'hygiène permettant d’enrayer la propagation du virus et bénéficie du soutien du ministère camerounais de la jeunesse et du ministère de la santé. L'Union africaine, partenaire du GPE, promeut également les innovations des jeunes africains, notamment par le biais du Bureau de son envoyée spéciale pour la jeunesse, qui a récemment lancé le Front de la jeunesse africaine sur le coronavirus, avec le soutien du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC Afrique). Le moment est venu de protéger le financement de l'éducation pour sauver notre avenir Si nous ne changeons pas radicalement notre approche du financement de l’éducation, à l’issue de cette pandémie, nous auront perdu l’équivalent de toute une génération. Face à une crise d’une telle ampleur, on ne peut plus se permettre de tergiverser sur la question du financement de l'éducation. Nous devons donc galvaniser notre soutien et financer l'éducation comme jamais auparavant. La pandémie de COVID-19 a mis en lumière la fragilité du secteur de l'éducation à travers le monde. Nous devons repenser et réinventer la manière dont nous éduquons nos jeunes. Nos approches devraient être fondées sur une meilleure base, afin qu’elles ne soient pas affectées par de futures catastrophes, pandémies, guerres, etc. Pour stimuler davantage l'innovation, les systèmes éducatifs doivent être transformés pour développer les compétences dont les jeunes ont besoin pour mener une vie productive, obtenir de meilleurs emplois, prospérer en tant qu'innovateurs et initier de perspectives de croissance à l’échelle continentale. Une voie qui s'appuie sur l'équité, l'adaptation au climat et la résilience, car nous ne devons pas perdre de vue les énormes défis du changement climatique et la nécessité de créer de nouveaux emplois durables pour remplacer ceux qui sont perdus. Le monde vivait déjà une crise de l'éducation avant la pandémie de COVID-19 et l'Afrique en était le centre. Il n'est pas exagéré de dire que le coronavirus est une catastrophe générationnelle, car elle met le monde face au plus grand choc subit par les systèmes éducatifs dans l'histoire moderne. Pour éviter que l’humanité ne perde une nouvelle génération et garantir aux jeunes d’atteindre leur plein potentiel, un investissement soutenu dans l'éducation et le capital humain est nécessaire. Notre priorité immédiate doit être de sauvegarder les dépenses liées à l'éducation, même face aux chocs budgétaires, afin que les enfants puissent acquérir les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour s'épanouir en tant que jeunes adultes. Cela signifie que le financement des donateurs doit catalyser une transformation, protéger le financement intérieur (qui reste la source de financement la plus durable), alléger la dette pour réallocation des ressources vers des secteurs sociaux comme l'éducation, en renouvelant notre focalisation sur l'équité grâce à des dépenses progressives et à la recherche de gains d'efficacité. Aujourd’hui plus que jamais, chaque dollar compte. Le moment n'est pas à la prise de recul par rapport à l'éducation, mais à la prise de position en faveur et aux côtés des jeunes qui rappellent au monde que l'éducation est la clé de la résilience. Elle est essentielle à la protection et la sauvegarde de notre avenir, et fondamentale pour notre capacité à innover pour sortir de la crise actuelle et atténuer les effets des crises futures. Le Partenariat mondial pour l'éducation (GPE), en collaboration avec ses partenaires, est le principal mécanisme pour aider des millions d'enfants et de jeunes à se remettre de la pandémie de COVID-19 car, il aide les pays à construire des systèmes éducatifs plus solides et plus résilients.

Date de publication08/02/2021

Sourcewww.globalpartnership.org

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