L’atmosphère vire peu à peu à la détente dans les relations entre les enseignants des promotions 2015, 2016 et 2017, sortis de l’ENS, ENSET, INJS et ENI, et le gouvernement. Au terme du mois d’octobre, plus de 700 d’entre eux ont touché leur premier salaire. Les enseignants des promotions 2015, 2016 et 2017, sortis de l’Ecole normale supérieure (ENS), l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET), l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS) et l’Ecole normale des instituteurs (ENI) ont le sourire. Ils ont touché leur premier salaire. C’est du moins ce qu’a déclaré l’un de leur porte-parole, Béranger Ango Nyare. Ce dernier a affirmé, le 3 novembre, que plus de 700 de ses collègues, en grève depuis le 7 janvier 2019, sont entrés en possession de leur premier salaire. Après près de 10 mois de bataille, ces enseignants en grève depuis janvier 2019 ne sont pas loin du bout de tunnel. Le gouvernement se rapproche de ses promesses, au regard des avancées enregistrées dans la régularisation de ce personnel de l’Education nationale. Nous comptons tenir un point presse au cours duquel, solennellement, nous saluerons les efforts des plus hautes autorités pour avoir pris la décision de régulariser nos situations administratives et financières, a déclaré Béranger Ango Nyare, soulignant par ailleurs qu’ils pourraient également annoncer la levée de leur grève, lancée depuis 10 mois.En effet, le 25 octobre, plus de 700 enseignants ont perçu leur premier salaire a-t-il affirmé, avant d’ajouter que«les dossiers de la deuxième vague ont déjà des postes budgétaires en réservation».Lorsque ces dossiers auront des attestations de recrutement le même jour, nous tiendrons un grand point de presse», a-t-il promis. Béranger Ango Nyare a salué cette action au nom de ses collègues, tout en félicitant«le premier ministre [qui] a tenu sa promesse datant du 26 février 2919, lors de la déclaration de sa politique générale».